‘parallèle’

PETIT BATEAU CHRISTIAN LACROIX

Tuesday, October 8th, 2013

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Petit Bateau Christian Lacroix presentation of the christmas limited capsule collection with icon actress Agathe Bonitzer at the Opera Garnier. This collection will be sold from the 6th of December on all stores of the brand, on the website and at the store of the Palais Garnier
Photo by Pascal Gillet

PALAIS GARNIER
Place de L’opéra, 75009 Paris.

WWW.PETITBATEAU.FR

SMEG 500

Wednesday, June 5th, 2013

Singular object born from a collaboration between Smeg et Fiat 500.
photo by Pascal Gillet

Available at SMEG Store
82, boulevard de Sébastopol, 75003 Paris
WWW.SMEG.FR
WWW.FIAT500.FR

N°5 CULTURE CHANEL — 2nd Part!

Tuesday, May 14th, 2013



“ELLE A, PAR UNE SORTE DE MIRACLE, OPÉRÉ DANS LA MODE SUIVANT LES RÈGLES QUI SEMBLAIENT NE VALOIR QUE POUR LES PEINTRES, LES MUSICIENS, LES POÈTES. ELLE IMPOSAIT DE L’INVISIBLE; ELLE IMPOSAIT AU TAPAGE MONDAIN LA NOBLESSE D’UN SILENCE.”
Jean Cocteau
, le retour de mademoiselle Chanel, Le nouveau Fémina, N°1, Mars 1954.

Photo report by Pascal Gillet

N°5 CULTURE CHANEL
Palais de tokyo
13, avenue du Président Wilson, 75116 Paris
From 5th May to 5th June 2013

Le livre extraordinaire de M

Wednesday, November 23rd, 2011

Découverte à la boutique Paul Smith de la rue Saint Honoré du livre de Matthieu Chedid par Lisa Rose, photographe de talent et complice d’enfance de M. Une jolie boite à souvenirs que l’on ne se lasse pas d’ouvrir.

Le livre extraordinaire de -M-
Editions Flammarion
lisarose.com

Photos. sophie demarcq

Piédestal

Thursday, February 18th, 2010

Dans une ère de paradoxe où les chaussures peuvent être légères et de brise vêtues ou confortables comme des baskets, la mode n’hésite pas à s’inventer de nouveaux poids lourds, épais, hauts et chargés d’ornements. Portée par cet éternel retour, la chaussure prend plus que jamais ses distances avec le sol.

Toujours plus haut. Les « chopines » étaient d’exquis souliers de velours juchés sur de hauts plateaux de bois pouvant mesurer jusqu’à 50 ou même 70 cm, que portaient les belles Vénitiennes de la Renaissance. Trouvent-elles leur origine dans la Chine ancienne où les pieds avaient une dimension érotique proche du fétichisme ? Si c’est le cas, peut-être ont-elles un lien avec la pratique ancestrale du bandage des pieds qui recroqueville la voûte plantaire jusqu’à obtenir une mesure « parfaite » de 7,5 cm appelée « lotus d’or. » Ainsi mutilé, le pied paraissait être posé sur un talon. De ravissantes petites chaussures de satin en forme de sabot étaient conçues pour ces « pieds d’hirondelles. » Elles ont sans doute inspiré les costumiers du film Le dernier empereur de Bertolucci dans lequel on voit l’impératrice chaussée d’un volumineux talon orné d’un dragon en métal. Par la suite, les chaussures eurent souvent des élans en hauteur, notamment au 17e siècle avec de grands talons recouverts de soie…
 
Le 20e siècle. Dans les années 30, Roger Vivier – merveilleux inventeur de souliers et de talons insensés – proposait des modèles étonnants, inspirés des chaussures orthopédiques ! Si certains en apprécièrent l’audace, d’autres furent choqués de l’analogie. Mais la formidable Elsa Schiaparelli, toujours à la pointe de l’originalité, en fit une mode. La réponse italienne à ce style fut la création de semelles compensées par Ferragamo. 
Pendant la guerre, la pénurie de cuir incita à travailler des matières premières de récupération, moins nobles. En 1941, Heyraud développa la fabrication de semelles de bois. Découpées, puis séchées dans des étuves, elles étaient ensuite laquées de peinture. La même année, Dunand crée une incroyable « sandale », portée par une imposante plate-forme découpant des volutes. Le travail du bois – parfois articulé – et du liège, moins souple, donna naissance à des formes volumineuses mais très originales…

Extrait de l’article Piédestal, Traffic magazine 6

mots. Antigone Schilling 
photo. Pascal Gillet
réalisation. Natalie Yuksel – Sophie Demarcq

My Pharmacy

Sunday, November 22nd, 2009

Last week was the happenig at the brand new Pharmacy designed by José Levy( designer), Nathaniel Sibony (Architect) & Isse Architect DPLG

My Pharmacy
1, rue des Tournelles
75011 Paris

Colors

Friday, October 23rd, 2009

the denim inside

Monday, June 8th, 2009

Mots et réalisation. Sophie Demarcq
Photos. Jérôme Lobato 

Oh! My jeans, my sexy jeans… Que tu sois baggy, carrot ou slim, tu es une seconde peau, pour nous qui nous lovons en toi. Tu deviens un uniforme qui re?ète une humeur. Tu peux être rock’n’roll ou bien hippie, c’est un fait, avec toi Oh! my lovely denim… On mixe les genres et les époques. Le port du jeans dévoile en un clin d’œil notre personnalité, il est à lui seul un code vestimentaire. C’est le fétiche d’une tribu à laquelle nous appartenons malgré nous.

À l’origine était une toile… C’est au xvième siècle à Gênes, en Italie, que voit le jour une matière très solide, tissée en laine et lin, destinée à la fabrication de voiles pour les navires de la belliqueuse République indépendante et de pantalons pour ses marins. Exportée au Nouveau Monde la toile « de Gênes » se transforme en « jeans ».
En 1853, en pleine ruée vers l’or, un jeune homme nommé Lévi Strauss arrive en Californie avec des toiles de tentes et des bâches de chariots issues de ce textile. On a besoin de pantalons solides et les travailleurs américains de la ?n du xixème siècle les adoptent. Lévi Strauss décide alors de remplacer ce lourd tissu dif?cile à coudre, par une toile de coton à armure de serge, le denim, évolution du sergé de Nîmes, étoffe produite dans la ville française depuis le xviième siècle. Cette toile, qui à l’origine était écrue ou blanche, est teinte en bleu : le jeans est né, le premier modèle est une salopette.
C’est à partir de 1873 que les modèles de Levi Strauss sont af?nés avec l’apparition sur les poches arrières de surpiqûres de ?l orange dessinant un arc en référence aux aigles des montagnes rocheuses. En 1890 le célèbre et légendaire 501 fait son apparition. Puis c’est en 1926 que l’on voit naître la fermeture éclair chez LEE. En 1935 le jeans devient le « produit mode » d’une génération d’étudiants en art et en 1948 le premier jeans spécialement taillé pour la femme voit le jour : la fermeture éclair se situe sur le coté et les jambes sont fuselées.
Des icônes tels Marlon Brando ou James Dean emblématisent ce pantalon mythique et intemporel : ils le portent avec un revers dans le bas, laissant apparaître la couture rivet… Dans les années 50, il devient le symbole de la révolte de la jeune génération, celle des blousons noirs.
Il n’y a pas de grosse évolution dans la forme du jeans avant 1969 et le célèbre festival de la love génération : Woodstock.  En 1970, c’est l’emblême hippie : le jeans est pattes d’éph, on le customise, on le brode, on le peint… On se l’approprie pour en faire « sa » pièce unique.
Une certaine lassitude se fait ressentir entre 1984 et 1985, puis le denim revient sur le devant de la scène, sous les feux des projecteurs, avec la new wave qui contamine la mode depuis 1986. La toile est surteinte, on l’habille de noir, le lycra fait son apparition, les jambes des ?lles sont moulées et talonnées. Et, pour la plus grande et provocante élégance, Monsieur Gainsbourg nous donne la réplique en Levi’s, chemise blanche, veste de smoking et Repetto nu-pieds ! La grande classe au masculin / féminin.
En 1997 c’est le retour du jeans brut. On le retrouve sur les podiums des créateurs tels que Jean Paul Gaultier, Azzedine Alaïa… et bien d’autres. Parmi nos favoris, ceux dont les toiles brutes à la base sont cartonnées voire ultra-rigides. Ce textile que nous allons devoir travailler nous même – le porter, le façonner… – nous le moulerons sur nos vies. Toutes nos habitudes y seront écrites, notre re?et dans de la toile denim comme dans une boule de cristal. Pour un délavage personnalisé, Jean Touitou, fondateur de la marque APC, sera notre meilleur guide avec son petit livre tout en couleur.
Aujourd’hui, le jeans s’est répandu sur tous les continents et dans toutes les catégories sociales. Loin du vêtement utilitaire de la première heure, il exprime une appartenance à une tribu, à une communauté.
Il est partie indissociable de notre identité aussi bien par sa forme (slim, boot cut, regular, baggy… ) que par sa marque (Levis, Wrangler, Diesel, Acné ou le regretté jeans tacheté de Helmut Lang), c’est un passeport qui af?rme une singularité et un ralliement à un stéréotype social et culturel. Unique et incontournable jeans denim !
PETIT LEXIQUE
— Boot cut : jeans droit, taille basse et légèrement évasé dans le bas.
— Slim : jeans très moulant, taille basse. 
— Regular : jeans droit, taille basse. 
— Carrot : jeans taille haute, serré à la taille, dont la coupe s’élargit aux hanches et aux cuisses pour se resserrer dans le bas.
— Baggy : jeans taille basse, coupe droite, porté 2 ou 3 tailles au-dessus.
Retrouvez la suite de Denim Inside sur myprestigium à partir du 9 juin.

backstage shooting

Saturday, June 14th, 2008